
PAR LA FENÊTRE
Dans une nuit qui s’est emparée
où j’erre
au creux de la main qui fait visière à l’obscurité
le fond à ras de la surface
des milliers de raisons d’avancer dans le recul sous l’envie de l’inconsommable réfraction de feu faite
L’oeil qui avait gagné les allées des fosses à la hune de ces voyages qu’on ne vit qu’en char-à-bancs promenant un soleil bavard dans un monde muet
Et ses seins faméliques à la bordée
mouvements pendulaires de l’orbe qui monte en secousses d’un trait
rejoint par la martre joueuse de l’outil
loutre dans l’humide univers buvable d’un système de transport naturel ne jouant pas à la roulette russe
je ne me compte plus de temps
j’ignore tout tant il serait possible d’encore savoir que pouvoir peindre
Rien à part rien de page blanche
et puis rejoindre le tout de ceux qui ont eu la voix pour faire au lieu de dire…
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Niala-Loisobleu.
17 Août 2023

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