
L’ETERNEL ECLAIR
D’une gare mise en un coin de campagne à des tournesols à l’aiguillage s’attele un fardier pour charger du bas de la cave au haut de l’armoire ce que la vie a noué dans son palais des glaces
Du citron qui attrape un morceau de ciel entre deux nuages vient un vert à l’assaut des pierres que les pas ont mis à découvert
Le dédain de l’aisselle pour le rasoir garde au pli de l’aine des nuits de pleine lune à brouter cette étrange luzerne qui fait la traversée équine proche de Pégase
Un matin pastel se prépare à l’aquarelle
des fruits à la plancha
L’animal papillonne sans honte de n’être qu’un homme passé la poterne de la poésie à la limite de l’éternel dans le coeur d’un petit oiseau retenant la fugacité du rêve interdit
Il dira, je n’ai été qu’un peintre de passage par ici…
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Niala-Loisobleu.
4 Août 2023


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