
L’URNE PAR JACQUES DUPIN
Sans fin regarder poindre une seconde nuit
A travers cet inerte bûcher lucide
Que ne tempère aucune production de cendres.
Mais la bouche à la fin, la bouche pleine de terre
Et de fureur,
Se souvient que c’est elle qui brûle
Et guide les berceaux sur le fleuve.
Jacques Dupin
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