
IMAGES
QUI SORTENT PAR LES FISSURES
Dans l’ombre d’un dimanche, le vent agite les branches épinglées aux pages de cette maison vide
D’un cheval de Chine, un oiseau-marin de Moëze-Oléron, des récits de Vincent à sa solitude, un meuble grince son bois d’ormeau entre une pile d’assiette et des bouteilles qui resteront pleines. Sur leurs fils pendent des éléphants et des chevaux, marionnettes de Birmanie contre un album de bruits de jungle. Le feu s’empare des os au point que je ne tiens plus debout pour peindre
La main reste cousue dans la poche des fontes du cheval
Et toujours ce parfum d’iode qui sort de la pompe pour laver l’inventaire des jours passés faisant sa vaisselle sur le timbre de pierre
Entre les sculptures que l’abbaye garde loin du bruit des voitures
le tympan roman s’accorde aux courbes des voussures, une gabare serait passée par l’écluse d’une chanson de quais
Comme c’est drôle cette incompatibilité de vie riche en évènements qui réside d’une pièce à l’autre avec l’arrêt sur images qu’une panne à mis sur la voie
Grandes lignes du côté Départ
Un mouchoir pour au revoir
Les pommes se frippent sur les claies autour des poteries mises en nature-morte
Et le cadran-solaire défenestre les heures en serrant la gorge du soleil au fond du jardin, le papier qui traîne sur la table est un questionnaire sur un futur lent de mains….
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Niala-Loisobleu.
30 Juillet 2023

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