LE SAUT DE L’AMOR


LE SAUT DE L’AMOR

La noirceur d’un ciel de deuil écharpe l’horizon d’un Juillet d’une angine qui enroue la vie à contresens des récoltes de saison

Se remet-on de ce type de disparition ?

La mer n’avait jamais été si vaste autour et semble-t-il si distante de tout secours qu’on finit par s’abonner aux objets-perdus qu’un chagrin active

La chute faite hier dans le magasin ce matin éclaire autrement le chemin

On ne peut que lutter seul

Personne ne peut effacer ce qui n’appartient qu’à soi

La vie ne meurt jamais, elle se régénère toujours à partir de l’être qui ne manque pas d’être présent

L’espoir est la rampe qui fait parapet au vide en écopant le trop-d’eau naturel…

Niala-Loisobleu.

29 Juillet 20