PAR LE COULOIR DE LA STALLE


PAR LE COULOIR

DE SA STALLE

Dans le jour revenu, les fenêtres s’ouvrent

son hennissement a franchi l’écurie où il se tenait retenu par la corde qu’il sétait tressée lui-même

L’odeur de frais fourrage monte sur la paille des nuits solitaires

Elle pouliche entre la retenue d’un stupide voeu de chasteté et la sortie libérée de sa nature créative faite de poésie naturelle

L’haras court brouter la longue plaine

et sauter les ruines d’une raison morbide

en prenant la vague sans en brider le rythme

se remplissant le corp des embruns remontés du fond de l’abysse

au moulin de la marée du sel

décousant son silence au jardin d’été

dos appuyé au cerisier…

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Niala-Loisobleu.

25 Juillet 2023