LES DEGONDEES CÉLESTES


LES DEGONDEES CÉLESTES

Les rues sombres tiennent les maladies d’amour dans leurs poches percées sans le moindre tri

De beaux rêves à la brayette dans une guerre des boutons sans nacre balance au bout du fil décousu

Quant au passage l’arbre est trop faible pour héberger l’oiseau on dit de se méfier de la maraude des oiseleurs

Je me souviens de Brocéliande comme d’un Merlin absent de l’abattoir et puis des pierres d’alun avec la miraculeuse fontaine où le Veau d’Or aimait à boire

En passant à travers le battement des portes

le lin des toiles cherche à retenir le bleu au creux de ta main.

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Niala-Loisobleu.

15 Juin 2023