La vérité du drame est dans ce pur espace qui règne entre la stance heureuse et l'abîme qu'elle côtoie : cet inapaisement total, ou cette ambiguïté suprême. Saint-john Perse
Je crois au jour qui se lève tout en incertitude Je crois en l’amour qui se rêve et sa béatitude Je crois que c’est l’été quand ton sourire rayonne Je crois qu’il faut s’aimer et s’aimer comme personne
Je crois en ce qui vit ici et maintenant Et qu’après chaque nuit il y a un jour naissant Qu’au bout de tout hiver éclate un printemps Qu’on a les pieds sur terre et cheveux au vent
Je crois que c’est très court et qu’il faut avance
Qu’il faut courir toujours sans jamais s’arrêter Je crois en la raison et aux doutes qui la fondent Je crois en l’illusion qu’il existe ce monde
Où je veux vivre, être libre Libre de croire ou pas sans dogme et sans pression Je veux vivre, être libre Oh oh
Je crois au temps qui chiffonne lentement les visages Qu’il n’y a pas d’automne sans que pleure un nuage Que sans mélancolie la vie n’est qu’un mensonge Je crois au premier cri et en ce qui nous ronge
Je crois en la peur qu’il faut apprivoiser Je crois en mon cœur quand il est insensé Quand il est amoureux qu’il fait n’importe quoi Dès qu’il fait ce qu’il veut sans se soucier de moi
Je crois en l’avenir aux enfants qui me portent À ceux qui vont partir, à tout ce qu’ils m’apportent Au chemin qu’ils feront en me lâchant la main Et qu’un jour ils iront sans peur du lendemain
Qu’ils puissent vivre, être libres Libre de croire ou pas sans dogme et sans pression Qu’ils puissent vivre, être libres Oh oh
puis refoule les effluves qui montent du labyrinthe
Au retourné de l’aisselle Angèle
chante sa bi-sexualité laissant le choix au toro de charger
ou de passer la main comme on descend de voiture en marche
C’est la mode de la tripe de quand
l’escort comble le poignet de la veuve
que l’entorse est admise
comme palmade
Si Bardot m’était contée je trouverai bien un coin où St-Tropez avait l’arène sur sa langue
en toute tolérance
mais c’est encore une question de culture qui suit un rite ésotérique que l’ oficionado du jour non averti juge
Ah les petites maisons-blanches accrochées à flan de montagne m’évoquent une sorte d’escalade où avant de s’encorder à la connerie humaine on apprenait à s’initier avant d’ouvrir sa gueule
Le fond des choses quand ça reste accroché à la crémaillère, dans la marmite la soupe ne demande qu’un bout de l’art et des légumes pour beaucoup d’ô chaque jour
Les Assemblées déferlent leur cheval (de bataille) en sortant le poulain de sa ménagerie d’élevage. On brandit un ciel bleu dans l’orage d’une Olympe de Carnaval
Et en selle le peintre que je suis ébranle la montagne pour lui redonner une taille que son orgueil a démesuré
-Chimères
et tu oses parler d’absolu, s’entend-t-il dire…
-J’avoue, répond-t-il ne pas avoir fait vérifier mon ADN avant d’écrire. Mais ça m’a paru inutile, je suis certain d’en avoir qu’un bien que mon appartenance aux Muses ne puisse pas être dissimulée
et en dehors de toute monstruosité génétique
Mais ce monde qui fait désormais recours à l’intelligence artificielle en quoi peut-il peut-il croire encore à la puissance ésotérique du symbole ?
L’expérience de l’idée préconçue je l’ai vécu dès mon plus jeune âge. J’avais de LA FEMME un concept d’égalité dans mes gènes qui m’attira un exil organisé
On commence toujours par m’ignorer, puis ceux qui s’approchent m’admirent avant de me détester
Pourtant à son âge, dit le lambda de service, c’est étrange parce que ça ne l’a pas arrêté de peindre
Pas possible de répondre à cela; aujourd’hui on marche sur la tête en formant les femmes et les enfants, faute d’hommes, aux addictions les plus dangereuses au simple équilibre. Le vice est devenu une vertu
Aussi vous comprendrez que je ne vais pas essayer maintenant de corriger ce qui m’a valu au départ le rejet d’une foi pure et simple
L’impossible est seul à détenir la vérité en tout
Il n’a pas de dieu, pas de haine, pas de passion pour la guerre, une passion pour construire, aimer, sans que les genres dérivent
Je peins ça sans aucune déviance à l’amour
L’innocence actuelle n’est qu’un accident de la route qui laisse des séquelles propres à la modification de tous les concepts basés sur l’authentique
Les derniers lions d’Afrique sont moins cannibales que nous, qui élevons en notre sein les plus venimeux des serpents
La société est devenue une animalerie
Que j’aime l’amour autant spirituel que physique serait une tare du point de vue actuel
une imposture à l’absolu ?
Mon émoi remonte à mon début
mon père m’a transmis le secret de la pureté de l’aquarelle
j’en larmes de silence face au tohu bohu qui envahit l’univers de son conditionnement !
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