
UNE QUESTION AU POEME
PAR MICHEL DEGUY
Orgue et naseau, nasaux d’orgues silencieuses
comme il arrive aux dessins de
Rubens, de
Watteau
que la ligne parfaite se reprenne si bien
que plusieurs dessins dune même chose
dessinent cette chose en surimpression d’elle-même,
cette nuit pour moi la face d’un cheval plus haut :
ruche du verbe frémir à dessiner
— l’ubiquité de bouche et de naseaux strobosco-
piques — je cherchais le mot juste pour cette pieuvre de contours des naseaux, je trouvai celui d’orgue et ne savais plus dans l’échange lequel était comme
Michel Deguy
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