
CE FRUIT QUE TIENT SA FLEUR
Ici le chant s’étire dans les cailloux laissés après le départ de la rivière, là un noyau laissé après un nuage a roulé par l’aqueux dans la pluie sentinelle
Loin derrière resté sans un mot en plein bataclan le mystère tient son secret
La chaise de Vincent n’a jamais perdu de paille durant l’isoloir de l’asile
l’encre des iris a animée les tournesols
les arbres ont transpercés le froid du sol, d’un coup de burin dans la pierre qui donnera un peu plus tard la vague à Camille dans une force douloureuse d’ex-voto, un écho de cathédrale entre les deux colonnes de la petite chapelle
cri sans nom autre qu’AMOUR porté par la douleur transcendée
Un chevalet, un pupitre
une plume, un couteau
un papier, un bleu
ces fils de l’haleine qui ignorent le mou ton à l’usage du métier
A travers le mouvement perpétuel l’amour se relaie sans penser finir l’Odyssée
les enfants apprendront la goutte qui porte l’eau à l’ardoise en puisant hors de l’école à la noria de leur professeur.
Niala-Loisobleu – 4 Avril 2022
l’émerveillement des couleurs, des nouvelles fleurs caressées par la lumière, évoquent comme par magie les toiles de Vincent ou de Monet ; il est fantastique de trouver certaines harmonies qui inspirent d’autres beautés
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Oui et cette poursuite dans laquelle ce philtre se propage au travers d’êtres est la manifestation laïque entièrement sacrée que je vis depuis toujours malgré la disparition généralisée amenée par la décadence…
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