
L’ETABLI
Tenue dans les sangles de ton odeur de paille, la chaleur de ta peau tient assez de bois pour m’énivrer de mousses forestières au trempé du seoir de cet automne
Derrière nos yeux les valises accueillent les initiatives les plus osées
Et puis cette touffe de chrysanthèmes japonais traversant mon esprit par ton petit-pont de Giverny prouve à elle seule combien pour moi l’heure conte pour quelque chose
Les planches où j’écris à ton propos finissant par devenir bavardes en s’emparant de la lanterne pour passer au changement de lune
Je ne voudrai pas partir sans te l’avoir dit, voila c’est chose fête
Salut les copeaux.
Niala-Loisobleu – 4 Février 2022
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