Le trouble dissociatif de l’identité – SPLIT


Très intéressant
Meci Audry…
N-L

Avatar de A JACOBThe Owl Criminology

Représentation de l’imaginaire de Billy Milligam, « l’Homme aux 24 personnalités ».

HISTOIRE D’UNE NOTION.

Connais-toi toi même. Est-ce seulement possible ? Sommes-nous des personnalités unifiées ou multiples ? Sommes-nous des êtres rationnels, doués de libre-arbitre et d’une volonté consciente, où nous débattons-nous avec des forces inconscientes, caractérielles, pulsionnelles qui parfois nous emportent ?

Dans son dernier et éprouvant film Split, tout juste sorti, le réalisateur indo-américain Night Shyamalan répond à cette grande interrogation de manière dramatique : il met en scène un cas de multipersonnalité inquiétante et criminelle, ballotée d’une identité à l’autre, remarquablement interprété par James MacAvoy.

https://www.lemonde.fr/blog/fredericjoignot/2017/02/24/avant-dorothy-la-possedee-billy-milligam-lhomme-aux-vingt-quatre-personnalites/

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The Longing – Patty Gurdy


The Longing – Patty Gurdy

J’ai vu beaucoup d’hommes errer
I’ve seen many men wandering

Tous forts et courageux et vifs
All strong and brave and keen

Je les ai vus devenir des dirigeants
Seen them growing into rulers

Mais j’ai envie de la mer
But I long for the sea

J’ai entendu qu’un navire venait du Nord
Heard a ship came from North

Dans notre port pour une journée
To our harbour for a day

Et avant que le malheur ne le sache
And before misfortune knows

Je serai en route
I’ll be on my wayJe suis prêt à m’éloigner
I’m all set to veer away

Et je suis prêt à m’égarer
And I’m all set to go astray

Tous les fardeaux que je laisserai à terre
All burdens I will leave ashore

Pour trouver ce que j’ai rêvé
To find what I’ve been longing forNe le dis à personne
Don’t tell anyone

Que cette nuit je serai parti
That this night I’ll be gone

Salut le bleu éternel
Greeting the eternal blue

Juste à l’aube
Right at the break of dawn

Naviguer vers l’inconnu
Sailing t’wards the unknown

Avec mon équipage sur la mer
With my crew on the sea

Et le jour où je reviens
And the day that I return

Un héros je serai
A hero I shall beJe suis prêt à m’éloigner
I’m all set to veer away

Et je suis prêt à m’égarer
And I’m all set to go astray

Tous les fardeaux que je laisserai à terre
All burdens I will leave ashore

Pour trouver ce que j’ai rêvé
To find what I’ve been longing for

AU GRE, AU GRE…


AU GRE, AU GRE…

Au grand regret de l’argentique en N-B, qui est pratiquement rayé de la carte

le noir-et-blanc prend de plus en plus de place dans la vie numérique

Un coup tu sais ce que tu es dans le rapport avec qui tu communiques et encore plus loin si

Te perdre est un paradoxe avec tous les systèmes de navigation GPS et le fait que t’es localisé sur le champ par Internet

Pourtant tu plonges toujours plus loin dans la méconnaissance en général comme en particulier

C’est le blanc que je préfère, il est tellement bleu…

Ah, miroir beau miroir, montre-moi l’autre que j’efface mon reflet dans la rivière…

Niala-Loisobleu – 1er Novembre 2021

Le N°10 de la Revue RESSACS, vient de Paraître


Le N°10 de la Revue RESSACS, vient de Paraître

Belle surprise de la part de LaÏty Ndiaye qui dirige cette jeune et vivante revue

Pour la Fête des Morts c’est un cadeau sacrément vivant de trouver 2 de mes Mots-Peints à à l’intérieur…

Merci de tout coeur !

Pour feuilleter la revue : https://fr.calameo.com/read/006624939152defec18b9

Pour télécharger la revue : http://ekladata.com/POsL5Y1XYFLz15amfn225_2xcAc/RESSACS-n-10-octobre-2021.pdf

Niala-Loisobleu – 1er Novembre 2021

LA VOIX HUMAINE – CATHERINE MAJOR


LA VOIX HUMAINE

CATHERINE MAJOR

Elle parcourt les chemins
Comme vivent les bohèmes
Elle trébuche au matin
Dans un poème

Le soleil la fait luire
Comme une porcelaine
Elle éclate de rire
La voix humaine

Elle grince, elle vocifère
Chasse la nuit de la terre
Des violons la réclament
Elle n’a qu’une âme

Elle peut parler d’amour
De départ ou de haine
Mais me revient toujours
La voix humaine

Oh oh oh…

Elle habite un soupir
Un silence, un désir
Elle ne craint jamais pire
Que de te mentir
A capella sur toi
Elle se pose tout bas
Quand tu as de la peine
La voix humaine

Quand l’hiver la détient
Je la couvre en mon sein
Elle est mon bel emblème
Ta voix que j’aime

Depuis les siècles blêmes
Jusqu’au vingt-et-unième
Elle est mon requiem
La voix humaine

Oh oh oh…

Elle parcourt les chemins
Comme vivent les bohèmes
Elle trébuche au matin
Dans un poème

Le soleil la fait luire
Comme une porcelaine
Elle éclate de rire
La voix humaine

LA VOIX MYSTIQUE


LA VOIX MYSTIQUE

Moucharabieh sur son image, les vibrations de cordes vocales de cette lyre ont tiré une magie d’échos

L’ombre en mettant les graves dans la lumiere, l’échelle chromatique a déroulée le tant par étapes

Le souffle en délivrant la chronologie en pré-programmation vague après vague comme dans toute histoire de mère

Le désir d’en faire la peinture m’a sauté aux doigts de ma main gauche (parabole du comprendre)

Ce sera fluide

Un corps bien assis

Souple, liane d’une enfance qui se double pour assurer en balançoire un manque d’affect

Aux tons amples d’un ensemble clair

le chaud du sang qui bat au sol enfin clément

L’oiseau derrière, sans cage

Une nidification.

Niala-Loisobleu – 1er Novembre 2021

OUI C’EST BIEN MOI DE NOVEMBRE


OUI

C’EST BIEN MOI DE NOVEMBRE

Des feuilles qui volent je me remonte dans l’arbre

en ce jardin qui est la chambre d’où la voie vient

bien accrochée

Résolution

faite d’une seule couleur vocale au transport d’oiseau

Il se passe plus qu’une naissance

une suite comprise et entendue

Lévé

sans cri de victoire

juste

celui de l’anémone plus ouverte de vérité

Comme raide est la vie

la pulpe automnale l’adoucit au rythme de son envie

Rien n’oblige le choix d’aimer, l’anse l’abrite par naturel partage.

Niala-Loisobleu – 1er Novembre 2021

RETOUR A NOVEMBRE PAR JEAN-PHILIPPE SALABREUIL


RETOUR A NOVEMBRE

PAR JEAN-PHILIPPE SALABREUIL

Je suis bien revenu des choses de la terre

Avec le vieux novembre au képi anthracite

Qui sifflote larmoie et colle dans le ciel

Des affiches mouillées de foire à la ferraille

Et que cela se nomme grille de cimetière

Ou bien grande éolienne de printemps

Jugez si je puis m’en foutre sachant

Combien les morts en dessous et les vents

Au-dessus dorment profondément !

C’est peut-être la saison qui veut ça

De profundis prechi-precha

Est-ce du vent que tout cela ?

Parce qu’il me semble bien me souvenir

Qu’en été c’est la même chose sinon pire

Et je vous dis moi que nous sommes

Un peu trop dans le monde à être laissés seuls

Et pour compte par le Grand Brocanteur

Ah ! mais la vie mon Dieu la vie

Tout de même n’est pas un moulin renfermé

Dans des lieues de grillage on y entre on en sort

Et si la sauvegarde et si le très beau corps

Bien sûr ne sont rien autre que gramen et squelette

Tout de même tout de même on aurait bien envie

Que parfois le soleil éclate à nos pommettes !

Ayez Seigneur pitié de nous

Qui peut-être vraiment ne savons pas aimer Pliez pliez de force nos genoux A la juste chaleur des hanches de la Femme A l’oraison glacée dans l’abside en campagne.

Jean-Philippe Salabreuil