
GABRIELLE ALTHEN – CORPS A CORPS
| CORPS À CORPS Souffre de ton angoisse comme d’une fable Et sois tendre avec le superbe ennui Ossip Mandelstam S’est posé sur le tapis au milieu de la chambre Le temps rond comme une pomme L’étoile avait perdu son fard Et nous très nus au moment du baiser Malgré notre désir d’applaudir Nous étions immobiles tous deux Ce temps de craie nous faisant face La grosse pomme posée sur le tapis Sans entrelacs le temps La porte torse Présent sans bras Et craie à remuer ― L’évasement de la personne ! Source: Terre de Femmes Gabrielle Althen, « Trouver manque » in Soleil patient, Arfuyen, Collection Les Cahiers d’Arfuyen n° 225, 2015, page 31. |

Cette femme a la beauté des gens qui savent et qui se taisent…Son profil me bouleverse.
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Le hasard je le laisse au jeu
En la choisissant j’e suis dans le grave qui remue…
Le corps en dehors du cul…
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