ÉLAN DU TRAPÈZE


Dans ce jour la planche adhère à l’envol

La barre à deux mains

S’avance à vaincre

Du très loin arrive en traits plus nets la géométrie du ressenti

La pente douce amène sans perdre pied au besoin du bain total

L’oiseau met la toile en haut

Elle s’élève à le rejoindre verticale

L’orage traverse en diagonale l’espace vibrant de ses maux de tôle

Quatre mains se renvoient au solide du trapèze.

Niala-Loisobleu – 9 Mai 2021