LES MAINS PLEINES


LES MAINS PLEINES

Dans les arabesques du temps mes mains t’ont cueillies

Et là où le ruisseau de joie butait au barrage d’un éboulis l’oeil de l’arbre germait

On souffre au loin à ne pas lire le rapprochement qu’offre l’absence

Dans le soutien-gorge clôture cet intérieur du sein est grand ouvert

Le vol au-dessus de la couche ténébreuse

Arrive la peinture de ce motif de sphère avec

Tous les instruments anciens

Une place pour la Genèse.

Niala-Loisobleu – 8 Mai 2021