
DES OCRES AUX SIENNES
Incontournables du printemps la terre gonflée de sang monte ses chaudes nuances en cordée
Le visage des bistres du froid s’adoucit
Roseur d’une joue que le baiser oblitère
Depuis l’au-dessus du genou d’où la cuisse se montre approche la fourche du lance-pierre évolutif
Dans le vent des vergers mille blancheurs hissent la voile de fruits prometteurs
A l’ouverture de la porte le chien bondit poussé par le remous d’une chaleur qui dresse son sexe au mât de cocagne
En contrebalancements les nuances développent une harmonie constructive
Partout l’insecte s’agite
L’oiseau couve
Le poisson fraie
A portée du lotus en position
Dans ce calme une valeur fauve passe sa rosée dans les hautes-herbes
Je reçois un autre regard de la Femme
Niala-Loisobleu – 6 Mai 2021
« Dans ce calme une valeur fauve passe sa rosée dans les hautes-herbes » … C’est beau ….
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Sous le store des longs cheveux le doigt bigoudi vanne pour la mangue un siege apporteur
Ce ciel baigne…
N-L
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