
DE LA SYBILLE DE PAUL A TON JARDIN 3
Le dos tourné aux serres des vautours nantais, j’allais bien qu’éveillé sur la réalité présente, dans l’évasion provoquée d’un premier Mai selon moi, le rêveur con testataire d’un idéal amoureux au concept que tout fait rêver en libido si on fait pas une fixation sur la texture du matelas
Ainsi fuyant les bitumes cancérigènes, j’allais à cette réserve personnelle où trouver dans l’assemblage humide des pores du champ pignon et des urines de renardeaux en période d’apprentissage les vestiges du muguet porte-bonheur. Antique coutume de chasse à la scoumoune où on mettait des clochettes au gland pour franchir l’hymen du mois le plus évolutionnaire
Ainsi retrouvant la couleur du plumage de mes oiseaux, le battement du garenne allié au castor, le touffu des crinières et ce brame transporteur qui fait fuir les blaireaux j’installais mon bivouac dans ta clairière
Ô Sybille porte-parole d’un jour à fêter du bouquet que tu diffuses.
Niala-Loisobleu – 1er Mai 2021
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