
VOCALE RAMURE
Par la percée des meurtrières l’horizon avale ses mots de sable
laissant l’échange épilé à l’entrée du chemin chauve
En forêt un baliveau plein de sang garde le rythme à l’abri des amazonniers coupeurs de têtes. Sortant la baguette des sources, à la verticale et faire un point d’amer pour localiser son terrier
Quand le roncier épaissit l’approche communique au touché la sensation de proximité
Au creux de la paume, là où la ligne creuse profond, la vibration approche la chair de poule signalant l’entonnoir des racines. Volcan pas éteint
Un tournesol redresse la tête sur le pivot de sa tige
Et le taillis libère sa véritable identité au plus fort du camouflage
Ce long déroulé ne peut qu’être l’onduleuse hanche du tracé de l’amphore
L’évasé du col ne retient pas ses fragrances
Lèvres d’un sacre qui veulent vivre au-delà de toute force de raison et que l’oeil soustrait au masque sans retenir la succession de circonstances défavorables. L’acharnement délétère
Comme la couleur du ventre en s’ouvrant est pigmentaire, l’imitation chimique ne peut abuser de l’oiseau en soustrayant l’arbre à sa nature.
Niala-Loisobleu – 19 Février 2021
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