Voici le N°’4 de la nouvelle EPOQUE 2021 en collaboration avec BARBARA AUZOU : « APPAREILLAGE » Merci de considérer que le poème est indissociable du tableau et vice-versa…

L’EPOQUE 2021/4 – « Appareillage » – Niala – Acrylique s/toile 65×54
APPAREILLAGE
flottant
flottant
la morphologie du quotidien
avec ses blessures que l’on observe
couchées crues sur un tapis roulant
on peine à y comprendre le pays
on tend un bec une aile
on se fait un troisième oeil sur les reins
attendant tête en bas la réponse d’en haut
qui viendrait avec la tulipe caressée du cerveau
ou le lys soyeux d’un sein
on veut habiter l’éclaircie
dont on ne voit que les épaules
derrière des portes peintes
où l’on est admis que trop rarement
on accorde un piano ancien luisant
de marques fauves pour jouer
quelque chose comme une embellie
Barbara Auzou.
flottant
flottant
j’accepte résolument
le temps
avec tout ce qu’il contient
de bleue rebellion
temporairement souterraine
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L’angle des eaux au reflet philtré
glisse son encre les yeux tournés vers la prochaine lune
pour un quartier tournant étreint …
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simplement un bout de bonheur
pour le coeur et les yeux
…
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Au moment où le « Courant chaud » » principal de son existence manifeste une absence consécutive au dysfonctionnement général, un signe réinjecte sa vitalité personnelle. Je viens de lire tes poèmes, ça n’a rien d’étrange qu’ils apparaissent en cet instant précis, comme un réglage nécessaire de la lumière.
Et ton commentaire remplit cette oeuvre de réconfort. Remettant le sang en circulation au coeur d’un enlisement engagé.
Ce n’est donc pas un merci en usage sur le web que je t’adresse. Mais un profond silence qui acte. L’artiste est exsangue en ce temps de pandémie. Et l’amoureux de l’amour que je suis à fortiori.
Ce bonheur que tu évoques mute sous la pression quotidienne. Sa force vitale se fait préfabriquée pour survivre. L’amour c’est vivre. Le désespéré triche pour sauver son égo.
Mais il ne tue que la personne mis à l’eau, pas le sentiment qui s’épanouira toujours au sec comme la lumière vainc l’ombre.
Très amicalement…
Alain
N(-L
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Merci, Alain.
Pour ces mots.
Une lumière sur ma nuit,
et là, sur mon matin de neige.
Très amicalement aussi…
Caroline
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Avec les tiens tu as fais fondre le gel
je me sens devant grâce à toi ce matin
comme circulable
C’est un évènement à partager
en corps merci..
Alain
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