C’EST COMMENT QU’ON FREINE – ALAIN BASHUNG et LOISOBLEU


C’EST COMMENT QU’ON FREINE – ALAIN BASHUNG et LOISOBLEU

Las

devant mon journal éteint

pour ne pas quitter la certitude de ta main

j’écrase le poste de mon vaque sain

Oh non

pas être comme un pair Ok qui dit bon jour à chaque fosse nouvelle.

Niala-Loisobleu – 26 Janvier 2021

Pousse ton genou, j’passe la troisième
Ça fait jamais qu’une borne que tu m’aimes
Je sais pas si je veux te connaître plus loin


Arrête de me dire que je vais pas bien
C’est comment qu’on freine
Je voudrais descendre de là
C’est comment qu’on freineCascadeur sous Ponce-Pilate
J’cherche un circuit pour que j’m’éclate
L’allume-cigare je peux contrôler
Les vitesses c’est déjà plus calé
C’est comment qu’on freineTous ces cosaques me rayent le canon
Je nage dans le goulag je rêve d’évasion
Caractériel je sais pas dire oui
Dans ma pauvre cervelle carton bouilli
C’est comment qu’on freineJe m’acolyte trop avec moi-même
Je me colle au pare-brise ça me gêne
Ça sent le cramé sous les projos
Regarde où j’en suis je tringle aux rideaux
C’est qu’on freine
Je voudrais descendre de là

3 réflexions sur “C’EST COMMENT QU’ON FREINE – ALAIN BASHUNG et LOISOBLEU

  1. Moi aussi je m’acolyte trop avec moi-même. Heureusement l’art et son partage permettent de sortir un peu de soi. Merci pour cet article

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