Rien ne me fera blesser
Cette vie qui dépasse partout la pensée
Et ta main preste comme une leçon de choses
Est un feu fascinant qu secoue son vertige
Au-dessus de ses prairies natales
Des chênes bronzés braconnent
Ce peu de saison attardée
Pour dresser sur sa tige un dernier bouquet d’oriflammes
La terre fidèle à sa vocation allège la nuit de sa course
Roux est l’attelage du songe et de la femme
Il tend au matin ses fruits tendres où vont les bouches gourmandes
Et dans la taupe automnale du sang
Le printemps s’enfonce très loin
Et pour longtemps
Barbara Auzou.
Niala-Loisobleu 
Feu fascinant de tes couleurs sur la liberté automnale….
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Le feu est résident de ce creuset
aguiché par la diversité florale et mis en bouche par les fruits pulpeux
il se trempe aux braises de deux corps
pour forger de quoi remplir le grenier de sel
Vinrent les soies de l’Arbre
vinrent les menthes des chiens fous
pour la cerise
des soirs où la lune en voix trempe…
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Ses yeux désirent nous révéler son imagination colorée…
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Je sais où mijote l’imaginaire de ses yeux là
J’en tisonne la braise pour tenir la flamme vive ma Julie
Elle vient d’où tu sors
Merci ma Biquette…
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La flamme mijote parfois, quand ça vient ou tout le temps.
Certaines personnes le savent…
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Toi par exemple ma Ju…
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Toi aussi Niala…
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