LE BOIS MORD où TU AUTOMNES


LE BOIS MORD où TU AUTOMNES

D’esprit à sauter la barrière cavalière, ce matin j’ai vécu la fragilité d’équilibre de la métaphore en son risque d’atterrissage, l’obstacle d’une lecture au premier niveau

Hors de toute intention de déplaire par une critique déplacée, une tour ronde m’a amenée à évoquer ma vision carrée. En en faisant les frais. Plutôt que d’entrer dans l’inabordable, restons dans l’allée

La poésie est un sauf-conduit

Toi assise fauve et ors mêlés sur une palette végétale de persistants

L’automne est nue pour ne rien nous cacher et c’est pure merveille, d’autant que l’amorti de l’épaisseur du tapis est un prodige pour aider à entendre

L’oiseau où qu’il se perche te voit de bas come de do et de haut comme de la

troisième degré – musical de surcroît – faisant qu’ainsi tout le bois mord à plein fruit on ne peut plus vert et vers…

Niala-Loisobleu – 18 Novembre 2020

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