
ENTRE TIEN EMOI 129
Goût cathare et accent occitan, le père à vélo, le cheval au piano le méplat se prend à monter, derrière ses lunettes Francis nous la joue Cabrel. Sûr que ça coule à « bougies fondues », on pourrait pas chauffer plus le lit avec l’ancien ocre des briques. Drôle d’Epoque. Le paradoxe est permanent genre virus qui profite de l’incohérence et particulièrement de l’incapacité à décider. L’école-garderie emploie des puériculteurs diplômés en plusieurs matières on se demande pourquoi faire. C’est finement con au point de perdre la tête, Samuel en premier et pour rien. Nous voilà chasseurs de d’extrémismes religieux en foutant le feu sans que ça règle quelque chose. Quelle caricature..
J’ai fait un grand pas dans le fond du jardin pour cueillir du légume ancien. De quoi sauver le beau sans passer la soupe. Quand j’ai vu comme t’étale la menthe et la dernière rose, j’ai sauté avant le chien . Puis avec un reste de sel j’ai dit si on fait de la mer on sauvera des enfants du désastre politique. Rien qu’à voir comme Valls se prostitue je me dis qu’en premier faut fermer la frontière, en deuxième remettre les lampions aux bals populaires et en troisième faire l’amour comme on le crée avec le sentiment qu’à part y a rien qui vaille
Sur la toile ton corps que j’ai peint dit sa poésie en ayant complètement relevé l’encre. Au point que du pied de l’obélisque on voit plus loin que l’étoile. On a dépassé Zanzibar, les Célèbes et leurs Claudettes, Alexandrie restera au fond comme un symbole. J’te felouque en gardant ton soleil à rive pour bourlinguer.
Niala-Loisobleu – 28 Octobre 2020
Peuple des fontaines par Francis Cabrel
J’ai confié ma peine au Peuple des fontaines
Pour qu’un jour tu reviennes te pendre à mon bras
Dimanche et semaine ne sont qu’une chaîne
De ces jours gris qui n’en finissent pas
Des rues où je traîne toujours, toujours
Toujours me reviennent ces instants trop courts
Le Rhône, ou la Seine, Rimbaud ou Verlaine
Rien ne m’en consolera
Princеs et souveraines, simplеs comédiennes
Comme des dizaines d’amants maladroits
Ont gravé les mêmes stupides rengaines
Les mêmes soupirs aux mêmes endroits
Des rues où je traîne toujours, toujours
Toujours me reviennent ces instants trop courts
Les seules qui comprennent qui sachent où ça mène
Fontaines, dites-moi
Vous qui avez tant écouté
Vous qui ne sauriez pas mentir
Est-ce qu’elles savent pardonner
Ces belles pour qui l’on respire
Les avez-vous vues s’approcher
Penchées sur vos reflets saphir
Dire qu’on peut tout recommencer
Cherchez bien dans vos souvenirs
J’ai confié ma peine
Au Peuple des fontaines
Pour qu’un jour me revienne le bruit de tes pas
Je donnerais tout Göttingen
Toutes les Suzanne de Cohen
Pour ce jour béni où tu me reviendras
Je donnerais tout Göttingen
Toutes les Suzanne de Cohen
Pour ce jour béni où tu me reviendras
Niala-Loisobleu – 28 Octobre 2020
Il est dit que je ferai garderie en gardant tout ce qui me fait bien au chaud…
on ne me prend rien jamais de ce que je ne veux donner…et je marche sur la seule route des éblouissements…
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Native du Peuple des Fontaines
T’es…
N-L
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Mon hiver n’empaillera pas les fontaines…
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« dans nos ténèbres il n’y a pas pas une place pour la beauté. Toute la place est pour la beauté. » chantait R. CHAR. Sauvons le beau, passons l’hiver.
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L’acquiescement éclaire le visage. Le refus lui donne la beauté.
[ René Char ] – Feuillets d’Hypnos
Le non est bien la seule réponse qui puisse nous passer l’hiver, Alexandre…
Merci
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