Après les Époques 2018 et 2019, voici le quarante-septième de cette nouvelle Époque 2020 avec BARBARA AUZOU : AUTOMNALE 4 . Merci de considérer que le poème est indissociable du tableau et vice-versa…

Niala
Acrylique s/toile 50×50
Je te couronne d’un arbre allumé au mitan de ton destin
Et tes pensées crêtées de roux ont des flambeaux pour parfum
De tête des feux incandescents pour chemins
Ressuscitant de lui-même le caramel de l’instant fond
Dans un heurt de lumière bouclée derrière tes fenêtres
Ta présence têtue sur toutes les brèches n’a pas de fin
Tu désarmes le cuivre des saisons
Tu pousses les globes des moissons
Terrestres dans une scandaleuse discrétion
Qui n’a d’égale que la brûlure
Barbara Auzou.
Le soir tombe sur l’escarpé de rochers de feu…
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Le ramassant jusqu’au chant du coq, j’hénnie comme un imbécile-heureux…
N-L
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Remonté du fond de soi-même à travers l’écorce pour se rosir de sève
luisant de ton caramel mon têtu dans tes globes sang fonce…
N-L
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J’ai creusé le ventre
Sur le jour blême
De ma robe illusoire
Ne reste que le pantalon
Fendu au fil de l’heure
Qui tombe sur le lavoir
De la saison. Dis-moi
Que quelque part la fanfare
Égarée des amours reprise le bras
Du beau temps et qu’on entre
Dans l’été par l’absolu féminin du poème
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