PARFOIS, EN CERTAINS JOURS DE LUMIÈRE

PARFOIS, EN CERTAINS JOURS DE LUMIÈRE
Parfois, en certains jours de lumière parfaite et exacte,
où les choses ont toute la réalité dont elles portent le pouvoir,
je me demande à moi-même tout doucement
pourquoi j’ai moi aussi la faiblesse d’attribuer
aux choses de la beauté.
De la beauté, une fleur par hasard en aurait-elle ?
Un fruit, aurait-il par hasard de la beauté ?
Non : ils ont couleur et forme
et existence tout simplement.
La beauté est le nom de quelque chose qui n’existe pas
et que je donne aux choses en fonction du plaisir qu’elles me donnent.
Cela ne signifie rien.
Pourquoi dis-je donc des choses : elles sont belles ?
Oui, même moi, qui ne vis que de vivre,
invisibles, viennent me rejoindre les mensonges des hommes
devant les choses,
devant les choses qui se contentent d’exister.
Qu’il est difficile d’être soi et de ne voir que le visible.
Fernando Pessoa
mes commentaires ne passent pas, c’est étrange..Ah| worpress…
J’aimeAimé par 1 personne
Parfois on ne sait pas comment ça marche…
J’aimeAimé par 1 personne
On peut se tromper aussi en s’en servant…
J’aimeJ’aime
ou faire semblant que l’on ne gère pas
J’aimeJ’aime