
LES OBSERVATEURS ET LES RÊVEURS
Avant de rejoindre les nomades
Les séducteurs allument les colonnes de pétrole
Pour dramatiser les récoltes
Demain commenceront les travaux poétiques
Précédés du cycle de la mort volontaire
Le règne de l’obscurité a coulé la raison le diamant dans la mine.
Mères éprises des mécènes du dernier soupir
Mères excessives
Toujours à creuser le cœur massif
Sur vous passera indéfiniment le frisson des fougères des cuisses
embaumées
On vous gagnera
Vous vous coucherez .
Seuls aux fenêtres des fleuves
Les grands visages éclairés
Rêvent qu’il n’y a rien de périssable
Dans leur paysage carnassier.
René Char

le frisson des fougères des cuisses…ah comme j’aurais aimé écrire ce vers-là!!!!
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Le motif de jalousie que j’admets malgré les avantages que tu possèdes en tous frissons d’écriture que les cuisses ressentent…
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