
LA DERNIERE SEANCE
Rio Grande par Eddy Mitchell
Ça commence comme dans un film noir
Un jeune couple embarqué dans une sale histoire
Petit voleurs fichés et recherchés
La vie les a changés en marginaux blessés
En cavale, changeant chaque soir
D’hôtel, d’identité, évitant les bars
Bêtes traqués, une seule lueur d’espoir
Ça sera la fin du blues
Dans l’port de Vera Cruz
Rio, Rio Grande
Dès la frontière passée
Nous serons blanchis, sauvés
Rio, Rio Grande
Le temps va s’arrêter
Pour mieux nous oublier
On s’promet une vie, sans blues
Tout commence à Vera Cruz
Vrais mensonges, rêveurs éveillés
Le Mexique est bien loin du supermarché
Les vigiles nous ont vite repérés
Ça sera toujours le blues
Dans la banlieue d’Mulhouse
Rio, Rio Grande
Dès la frontière passée
Nous serons blanchis, sauvés
Rio, Rio Grande
Le temps va s’arrêter
Pour mieux nous oublier
Rio, Rio Grande
Dès la frontière passée
Nous serons blanchis, sauvés
Rio, Rio Grande
Le temps va s’arrêter
Pour mieux nous oublier
Rio, Rio Grande

Et juste avant
THE END
Eddy tire sa femme du drame
en noir et blanc
Le temps a passé sur le Récamier mon ciné d’quartier
mais on naît toujours là à aimer
dans un Paradiso qu’on reconstruit
Ma
écoute le bruit de la bobine qui ronronne comme chat
qu’à l’entr’acte on se fait la traction animale en grandes pompes..
.
Niala-Loisoleu




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