POÈME AFFRES, DÉTONATIONS, SILENCE – RENE CHAR
Le moulin de Cavalon. Deux années durant, une ferme de cigales, un château de martinets. Ici tout parlait torrent, tantôt par le rire, tantôt par les poings de la jeunesse. Aujourd’hui le vieux réfractaire faiblit au milieu de ses pierres , la plupart mortes de gel, de solitude et de chaleur. A leur tour, les présages se sont assoupis dans le silence des fleurs.
Roger bernard : l’horizon des monstres était trop proche de sa terre.
Ne cherchez pas dans la montagne; mais si, à quelques kilomètres de là, dans les gorges d’Oppedette, vous rencontrez la foudre au visage d’écolier, allez à elle, oh, allez à elle et souriez-lui car elle doit avoir faim, faim d’amitié
René Char

Je le découvre celui-ci…Le tout-parler torrents arrive en plein corps…
J’aimeAimé par 1 personne
L’appauvrissement galopant suscite l’argument, ne cherche pas nous sommes en corps vivants…
J’aimeAimé par 1 personne
Je pense que la foudre, si elle touche l’homme, n’a faim que de chair …
J’aimeAimé par 1 personne
Faute de savoir, que peut-elle avoir d’autre pour se nourrir, Marcello, je suis bien d’accord…
J’aimeJ’aime