VOL A L’ETALAGE


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VOL A L’ETALAGE

Le corps de ferme se fait muet de ses odeurs

on garde les élèves de crainte de voir la pandémie gagner les faubourgs, mais une torpeur falote cerne les yeux des bergers

Sous leur chapeau à part le masque plus rien d’eux ne résonne

Ils étaient professeurs au départ, les voici vigiles-nounous, le sein sur les genoux, vide de ressort. Personnage falot que l’épuisement dévie de la flûte joyeuse auquel il s’adonne quand la vocation est respectée

On marche sur l’enseignement pour faire consigne d’enfants comme dans une gare entre deux trains au prétexte que l’enfant est rebelle au virus bien qu’en étant porteur

Dites-moi que ce n’est pas par mauvais esprit que les enseignants peuvent l’attraper des élèves. Ubu remplacerait Jean-Michel sans qu’on y voit un changement

Sinistre incompétence d’une légèreté estivale qui tend l’oreille et menace. Je n’ai jamais cru à la vertu du sable pour se tenir la tête hors du seau…

Niala-Loisobleu – 29 Septembre 2020

2 réflexions sur “VOL A L’ETALAGE

  1. Helas cela fait tellement de temps maintenant que nous GARDONS SOIGNONS TENTONT D EDUQUER…la transmission du savoir est devenue tres secondaire..on nous epuise dans un à coté de notre mission …de maniere concertee.
    Les elites reproduisent les elites …on contient les autres…
    Les gosses qui commencent cette carriere sont usés des 35 ans…

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