LES YEUX AU BORD DES LEVRES


LES YEUX AU BORD DES LEVRES

Le bruit des trains d’Orsay sont étrangers aux gares ordinaires. D’avoir poussé plus loin mon enfance, m’amène aujourd’hui à comparer cette gare devenue musée, à un de ces marchés flottants d’Asie de l’Est où j’ai prolongé mes patinages à roulettes. La dimension de la rue n’avait pas moins d’absences de limites

Au 51 de la rue de Verneuil je ne me suis jamais éveillé d’une fin de voyage. L’avion n’était pas au répertoire. L’oiseau seul me déplaçait d’un étage à l’autre, puis dans la rue, à travers les toits, par-dessus la Seine

Faisant de la contrée Rive-Gauche, mon école absolue

Emerveillement à discrétion

sacrés bonshommes à tous les paliers, et le tout dans le cadre d’une révolution sociale jamais rééditée

Le bac à sable, tu parles d’un accent qu’il a eu

Le temps en ravinant tout sur son passage n’a pas mis une ride à cette image de gosse

J’ai vécu le dernier siècle des Lumières sur son balcon

Et ce sera comme ça, jusqu’au bout du mouvement de la parole, le goût plein les doigts

Impossible de passer en version intelligence artificielle sous éditeur WordPress…

Niala-Loisobleu – 26 Septembre 2020

Une réflexion sur “LES YEUX AU BORD DES LEVRES

Les commentaires sont fermés.