
PORTE D’AUTOMNE
Porte d’automne, lente écluse entre les peupliers ;
Cataractes de paix dans le bleu guerrier de l’été ;
Souffle du haut vantail sur les gonds criants des forêts ;
Espace enfin, démarrage de tout l’espace à travers un
espace vrai,
Mais retour où criait le couvercle noir du plumier.
Et non,
Je ne cherche pas une enfance à tout jamais paralysée
Entre les figures indéchiffrables qui se retirent,
Mais le pays qui s’ouvrait librement au bord de la saison
seule et dure.
Oh j’aimais le tilleul dans la cour étroite du boucher juif.
Et cette lumière tranchée à coups de sabre entre le parc et
les casernes, mais
Ce qui s’élançait vers le ciel délivré de septembre
Déjà me rappelait.
(Et quoi encore ?
Ils ont tué
Pol
Israël dit
Salomon dans un wagon du camp
d’Écrouves.
Jacques Réda
Quelle chute terrible…
Comme il est maître de cet art du dernier vers Réda…
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Une chute dont on ne s’est pas pas plus relevé que le climat
mais tout n’est-il pas question de climat ?..
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Oui…La seule saison inchangée restant celle de l’amour…
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Bien qu’encore ici la haine fait feu à bout portant…
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ah bon
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Ouf.
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