
LES TREMIERES
Ses vaisseaux avalés sur la mer retirée, le sillage des torpilles reste seul
la mort est constamment suspendue dans le jardin de la vie
comme preuve de la grossière erreur, les trémières tendres et passives, dans leur infinie douceur, hissent la méprise du reproche acté pour mobile
c’est vrai qu’elles percent les pavés, droites dans leur innocence, mettant aux noirceurs des obstacles , la dénonciation du glas possessif qui jalouse à tout propos de l’idée fixe logée dans sa tête
oppressante demande formulée en plainte exclusive
Elles sont plus florifères qu’un doute de peur d’être oublié assaille de demandes
L’hypocrisie du vent ironique ne les couche pas, dressées comme des flèches au plus haut de la nef
Et plutôt que de se jeter à la tête des polémiques boulevardières, elles préfèrent l’écart de l’humble ruelle que se ternir aux mots injustes et faux des grands bouquets orgueilleux.
Niala-Loisobleu – 13 Septembre 2020


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