DERNIER DIMANCHE DE L’ETE
(Le ciel détruit, le pâle échafaudage en feu sur la vallée où les chemins, aux abords du village, rôdent comme l’idiot ; et le disque de l’étang mort haut
déjà sur les vignes dévoyées par cette brûlure : dimanche dans le long délabrement des cloches, le tonnerre muet du temps.)
Qui nous délivrera ; qui viendra nous chercher dans ces
décombres ?
Est-il vrai qu’au bas du jardin où l’on brûle des ronces
La fumée invisible a pressenti le vent d’automne
Et qu’un frisson de l’oseraie a desserré les dents
Qui traînent l’horizon dans sa propre poussière ?
Le jour aux yeux crevés reste seul assis sur la place ;
Durent jusqu’à la nuit sous les hangars méconnaissables
L’angoisse des enfants et la tristesse des outils.
Jacques Réda

L’automne se dit qu’il doit vite s’installer , l’été reprenant ses droits dès mars….Quant à l’hiver on ne l’a jamais revu….
Bonjour Mon…
J’aimeAimé par 1 personne
J’aimerais un lit vert pour ah airer l’étouffant qui a été…
N-L
J’aimeAimé par 1 personne
Un grand l hiver?
J’aimeAimé par 1 personne
Sang soie ente…
J’aimeJ’aime