S.O.S. AMOR – ALAIN BASHUNG
J’ai des faims de toi difficiles
des jours ça veut pas rentrer
T’as fouillé mon baise-en-ville
Ca je peux pas saquer
En voulant nettoyer mon fouet
Bêtement le coup est parti
Ton cri était presque parfait (Bis)
J’ai des faims de loop de loop
De shalala chaloupés
Quant à la péniciline
Je m’arrête quand je veux
Tous ces hommes qui te turlupinent
Et moi qui vis au milieu
De quoi perdre son self-control (Bis)
S.O.S. Amor
S.O.S. Amor
S.O.S. Amor
Tu m’as conquis j’t’adore
Tu m’as conquis j’t’adore
J’ai des faims de lune de miel
A Los Angeles-sur-Yvette
T’as des faims de moi après l’after beat
Quatre et quatre ça fait coït S.O.S. Amor
S.O.S. Amor
Tu m’as conquis j’t’adore
Tu m’as conquis j’t’adore
J’ai des faims de toi difficiles
Des jours ça veut pas rentrer
Quant à ma prochaine victime
Elle est sous ton nez
Toutes ces femmes qui se turlupinent
Et moi qui baragouinais
De quoi perdre son self-control (Bis)
S.O.S. Amor
S.O.S. Amor
S.O.S. Amor
Tu m’as conquis j’t’adore
Tu m’as conquis j’t’adore
Ah ça affûte le mot à crier!
Je prends les chateaux en Espagne….
Mais c’est pas moi qu’a fouillé ton-baise-en-ville….
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Ah bon ? Comment j’ai l’empreinte en crédit alors…
Le port du masque peut-être…
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As-tu la chaussure à gland? C’est l’attribut necessaire au baise-en ville normalement….
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Le gland connaît pas la crise…il est couvert et peu sortir…
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Ben alors, te voilà prêt pour la rentrée….
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Sans distanciation…
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Je veux bien le croire….
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Ah non, là le rapprochement est nécessaire…
Par contre pour une distanciation choisie et bienvenue il y a des solutions…
On peut être punk dans un camp de scout
On peut être communiste en région Paca….
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Le seul truc à éviter c’est de pas être normal…
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Je crois que nous sommes immunisés contre le tout venant….
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On est non valorisa pour leur benne…
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« La benne me transporte dans le monde des poubelles de mon monde, de ces poubelles pleines d’épluchures et de déchets de mes contemporains qui vivent, mangent, mangent pour se conserver, durer, durer le plus qu’ils peuvent, et qui digèrent, assimilent, suivant un métabolisme qui nous est commun, comme avec une persévérance si grande, si grande vraiment, quand on y pense, qu’elle est aussi probante, plus probante, à elle seule, de notre commune espérance que les plus fameuses de nos cathédrales. Et cet énorme chant de l’humaine rumination chaque jour commencée, chaque jour repris à l’aurore, par la benne de sa rue, c’est le chant, qu’on le veuille ou non, de l’irréductible communauté organique des hommes de son temps. Ah! plus d’étranger ni d’ennemi qui tienne devant la benne! tous pareils devant la gueule énorme et magnifique de la benne, tous estomacs devant l’Eternel. Car, pour la bonne grosse gueule de la benne, pas de différences. Et en fin de compte, ô locataire du quatrième qui me veut tant de mal, de même que nos poussières, un jour, se mêleront, de même l’os de ma côtelette se mêle sans façon à celui de la tienne, dans le ventre original, dans le ventre dernier de la si bonne benne. »
Marguerite Duras/ MME DODIN
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Elle tombe à la perfection l’image du mortel humain…
Taire y fiant…
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