
RÉVEIL DE L’IVRESSE
Si la vie en ce monde est un grand songe,
A quoi bon la gâcher en se donnant du mal ?
Aussi pour moi tout le jour je suis ivre,
Et me couche effondré au pilier de la porte.
Au réveil, je regarde au-delà du perron ;
Un oiseau chante parmi les fleurs.
« Dis-moi, quelle est donc la saison ? »
« C’est le vent du printemps qui fait parler le loriot vagabond. »
J’en suis ému, et je vais soupirer ;
Mais, face au vin, je m’en verse à nouveau.
A voix haute je chante en attendant le clair de lune.
Ma chanson finie, tout est oublié…
Extrait de:
1962, Anthologie de la Poésie Chinoise Classique, Gallimard
Li Bai
et la hanche tremble comme une mariée aux pieds nus….Bonjour Mon….
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La fleur d’oranger se sent bien sur la cheminée d’un tel destin…
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