LE COURS DES VAGUES


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LE COURS DES VAGUES

L’enfant court après son saut, le temps des châteaux c’était avant

pourtant sur la route des vacances en ce jour noir, encore au volant il se promet de s’inscrire au Club Mickey en arrivant

Les Ondines

des rumeurs

rien que bon à vanter la vertu de la pilule amincissante qui vous épluche la peau d’orange

Entre la serviette de l’autre et la sienne les marées ferment l’accès au zoo marin et la rue se masque soudain

Je me souviens des dunes où le sable n’était pas retenu par des palisses , les oyats y ajoutaient même des fleurs pour parfaire le sauvage de la côte. Derrière les cabines en bois à rayures  de la ligne de côte, les vignes préparaient à même le sable une horrible piquette à loger en dame-jeanne. On quittait le bain pour aller lire le résultat de l’étape du Tour au blanc de Meudon de la vitrine du loueur de bicyclettes. Et l’ambulant du cinéma, venu le soir, à la butée des étoiles était là pour apprendre à manger ses premières lèvres. Condition sinequanone, la bande de copains demandait obligatoirement la présence d’une grande-soeur

Ah l’Île de Ré

Qui se souvient de sa simplicité

avant d’y coller un pont qui en a fait un repaire à friqués

Trempe-moi dans ton bassin (l’anatomique, pas un autre) que je m’émoustille comme le gamin que j’ai pas perdu d’être le jour des grandes vacances en l’occurrence. On restera en pays sauvage rien que toi émoi

Niala-Loisobleu – 1er Août 2020

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