D’UNE SEULE BOUCHE


Quadri-ArmandSimon-ST-1947

 

D’UNE SEULE BOUCHE

 

Ce cri décadenassé de l’estuaire un soir mouliné à marées loin de Rance

seins malle ô

le corps serre délassé en danseuse

l’écaille et la plume, le velours et l’aimerie, le cristal de vers anneau

du noyau à la pulpe au moment, pendant et après

laisse déborder l’eau des nouilles, sommes de dents

Seul

le tant qui conte

se déshabille des circonstances défavorables à une nudité de peaux fumantes.

 

Niala-Loisobleu – 22 Juillet 2020

 

 

 

 

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