Jour : 18 juillet 2020
AU LARGE D’UN CRAYONNE BLEU

AU LARGE D’UN CRAYONNE BLEU
Iode que le Caran d’Ache va promener sur la feuille blanche ballotée par une absence de vent frais
Où tu es à l’encre, un quelque part entre St-Jacques et Pied-de-Cheval, ce qui est sûr c’est qu’en bigorneau je ne peux imaginer qu’il te prendrait un départ en mère. L’eau qui coule reste salée malgré la chaleur morbide. A croire que rien ne parvient à me catacomber
Ta longue robe drape d’un voile une histoire vieille comme le monde qui résiste à la bêtise humaine bien que le sida et d’antiques M.S.T. lui soient venu à l’idée. Me rappelle, un roi déchu, le premier cygne et Leda. Vinrent les Gomorrhe et leurs sauts d’homme, tu me dis laisse beau, ma foi j’opine et crayonne
Alors l’haveneau devant, tu nages à la crevette pour que j’en remplisse la feuille…
Niala-Loisobleu – 18 Juillet 2020
A DOUVE LASCIVE

A DOUVE LASCIVE
Par la porte d’aubaine ombre qu’un zénith impitoyable aigle de son haut
là
en longueur de douve lascive, l’âne goûte aux délices de ce chardon d’un violet plus que cardinal pris pour pôle
Des chaleurs d’un dérèglement dû à l’homme stupide, reste que Martin pour sauver le meilleur de la Nature
Noria, noria, noria et puisons…
Niala-Loisobleu – 18 Juillet 2020
Fous N’importe Où par Charlotte Cardin
Fous N’importe Où par Charlotte Cardin
L’hiver encore tire à sa fin
Il coule dans les pores des souterrains
Emporte avec lui frissons, jurons
Les longues nuits, les caleçons longs
Nous nous collerons tous les deux
Désormais pour nos beaux yeux
Nous nous trouverons une voiture
Nous partirons à l’aventure
Pour n’importe où je m’en fous
Tous les deux amoureux fous
Pour n’importe où je m’en fous
Tous les deux amoureux fous
Nous ferons des aires de repos
Des oasis exceptionnelles
Le soir venu nous coucherons
Seulement dans les plus beaux motels
Pendant quelques heures, je conduirai
Jusqu’aux abords de mon sommeil
Puis j’te refilerai l’volant
Chassant toutes les fourmis
Dans tes orteils
Pour n’importe où je m’en fous
Tous les deux amoureux fous
Pour n’importe où je m’en fous
Tous les deux amoureux fous
Pour n’importe où je m’en fous
Les deux amoureux fous
FLEUR DE NUIT

FLEUR DE NUIT
En longs traits de feu qui était le l’atteleur ou l’attelé, un tel fracas de couleurs confond, tes reins s’ouvraient, je semais à la volée
Au milieu des lianes virevoltantes tremble encore le ventre du côté où la marée étale les seins dans un déploiement floral
En me réveillant tenu par la branche, j’ai vu l’indélébile trace brillante demeurée hors de sa coquille
Le parfum de cette nuit se marie au jour , olfactive étreinte
Odilon Redon fantasia onirique, pavot de Fleur de Nuit…
Niala-Loisobleu – 18 Juillet 2020
PLANTATION PARADOXALE
Où craque l’herbe le bois de graminée serpente dans le brasier terrestre
Les vignes demandent à boire de grâce en suçant le calcaire
et viennent poser au rail des navires de con plaisance
Combien de gestes sont du même mouvement gymnastique tout en demeurant étranger au choix d’appel par sa forme
Atteindre le but ne coordonne pas toujours la route par le choix du meilleur chemin
Reste plus qu’à voir s’épanouir la meilleure part de ce qu’on a mis de soi
comme on plante son arbre du sein se formera le fruit
Niala-Loisobleu – 3 Octobre 2020

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