Pilotis érigé
le plancher du jardin flottant respire la bouche ouverte
la motte riche parcelle
à la jambe qui pilote la rame
Regard face à face à l’enfant
le vieil homme dans la mère
baleine l’Esprit d’un jet vertical
Dans la fermeture des lumières l’écran s’allume
des hordes équines traversent la salle
un poulain tenu par l’aqueux, accompagné d’une meute de gardiens
à quai est aux pores
Eternité bloquée aux tympans, la pierre taille sa présence.
Niala-Loisobleu – 27 Juin 2020
Les cabines de la plage rendues au port du maillot inutile
ma nudité pendule romantique au ballant appendice
Sur l’herbier, des poissons volants vulvent de leur zèle
La mue signe un désir résolu
dans lequel rien ne peut s’assujettir aux tares addictionnelles
le pur-sang montre sa race sans fausse-honte et plus qu’amazone tu t’y atèles à cru
le cri de peinture a remplacé en ta demeure le naturel absent par défaut…
Niala-Loisobleu – 27 Juin 2020
Autour des raids électriques d’orages coléreux la nature se bouche les artères
Par ta première fenêtre ouverte j’ai vu la mer
En voyant l’archipel sur la carte
j’ai mis les reins au cap
Et tes seins m’ont accueilli
en me repoussant dans ton ventre pour rester dans l’enfance
pour être ton homme…
Niala-Loisobleu – 27 Juin 2020
Niala-Loisobleu 
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