
LA MAIN BRULEE
Comme toujours, nous avons voué le meilleur à ceux qui, passant, l’ont dispersé plus loin, dilapidé dans des auberges obscures, perdu au fond d’une combe et rien
n’est venu en retour soutenir le feu poussif, alléger la charge d’ombres, dissoudre la lie des habitudes, ce champ aride où tout fait pierre : nos moindres gestes,
nos paroles — et la nuit, même au mitan du lit, n’est plus qu’un fleuve à sec, de cailloux.
Mon amour, est-ce ainsi que les roses meurent quand vient l’hiver,
le cœur serré comme un poing, dans les épines ?
Guy Goffette
Je ne peux m’empêcher d’y lire la joie douce, quand-bien meme ce ne serait pas l’intention du poème…Toujours de la douceur chez Goffette…Bonjour Mon…
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J’y vois l’allusion à la main étrangere à la douceur qui vient troubler…
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