
A BARBARA, BARBE EN SCENE
Longue très longue
Elle (la logique) entra dans sa tête (d’un docteur) par la brèche, et la renversa du premier effort et de ses simples prolégomènes – Balzac – Le Barbon
Jeu de massacre des têtes spectatrices qui bissent
à l’ordre du prompteur
comme au tabouret d’un monarque qui se prit pour le soleil
J’illustrerais côtés cour et jardin
sanguine couleur et matière
ta didactique mise en préface
oiseau
ne retenant que le cri de ton orthographe
comme les caniveaux qui m’ont élevés au balai de bouleau
l’oeil épluché de sa crotte chiasseuse
nu
déshabillé de la pleureuse…
Niala-Loisobleu – 13 Juin 2020
Ah quelle folie que ce prénom Mon…Barbara tu te rends compte, tous les jeux de mots dont on m’affuble depuis toujours et celle seule voyelle qui hésite entre le chant et le cri…Et puis tellement lourd de sensualité…C’est comme Pasiphaé (en grec « femme qui embrasse un taureau ») avec ce prénom lourd et trainant, comment voulais-tu qu’elle engendre autre chose qu’un Phèdre condamnée à mourir d’amour pour son beau-fils…??
Ah moi je te le dis la vie aurait été bien plus simple si je me fus appelée
Nathalie ou Valérie!
Prolégomènes c’est un mot que j’aime depuis toujours, il se maquille en avertissement de lecture et sait sa propre inutilité…Dans mon esprit il est plutôt synonyme d’enroulement et de bercement…
Reste tout ce que je te dirai des sanguines en privé (auxquelles je tiens résolument et si bien que je les ai déjà dans les mirettes,,,) qui viendront gonfler notre panier d’oranges bleues…
J’aimeAimé par 1 personne
Folie prémonitoire réduisant le mythe en le ramenant au fond de l’histoire
Pasiphaé en devenant amoureuse du taureau et pas n’importe lequel n’a pas placée Barbara par hasard dans son signe solaire
Elle embrasse bien plus
que le Minotaure de ses prolégomènes
A t’y revoir…
N-L
J’aimeAimé par 1 personne