
ETAT DE MUSC-ULATION
Jonction à l’identique au moment exactement contraire de l’alliage. La fraîcheur retient en arrêt l’étouffante chaleur. En tombant la nuit caresse le tronc mâle du cerisier, l’emportant dans cette intensité d’étoiles filantes. Tourbillon céleste que balaie le grand phare. La chair du fruit écrase sa pulpe , l’herbe rompue par la fatigue respire de quoi se redresser et emporte l’image. Beauté du mouvement charnel où finit l’un commencé de l’autre. Il est 23h15 la gare se vide pendant que la lanterne rouge du train s’éteint.
Premier souffle du matin, dans la mi-ombre du coq absent le rideau glisse. Tout est là. Rien n’a bougé et personne n’a pu touché le moindre mouvement. Les bras et les jambes, les poitrines et les ventres sont à l’amble. Le passage à niveau à maintenu le transport des rails. Voici la clarté qui monte des buissons les plus proches. L’oiseau regarde. Se lève. Rassuré par l’absence prédatrice. Il envoie la couverture nocturne au bassin de l’aube. Il est 5h10 le train s’arrête pour laisser monter le contenu de la boîte d’odeurs.
Niala-Loisobleu – 3 Juin 2020
J’ai toujours pensé que le jardin était complice du Beau…Ce cerisier applaudit l’entente de ses cuisses charnues …
Ton beau texte se soulève comme deux poumons…
Bonjour Mon….
J’aimeAimé par 2 personnes
A n’en pas douter de voir comme il tient l’aise dans l’aurore, le cerisier a fait un beau rêve, un rêve de greffe, fruits pendus aux oreilles du sourire de vivre..
Bonjour Ma, tes yeux brillent.
J’aimeAimé par 1 personne
M’étonne pas que ce parfum sensuel t’ait chatouillé plus loin que les narines…
Bonjour ma Julie…
J’aimeJ’aime