BATTEMENT VIF DU DESIR
Qu’au siphon de toute présence
L’échancrage de la douleur
Repasse le temps du bonheur
Obnubilé par la distance
Alors coule ! Cours Sentiment
Mais clouée au vif battement
Du désir en grande tension :
Si lascive vient l’intention
De repartir à l’océan
Que j’en reste assis sur céans
Or sous le auvent – aux murs
Balayés de vide et de peine –
Je veux – O Ma si fière allure –
Tout détricoter de mes chaînes
Ce battement c’est ton plaisir
Qui fuse dans toutes les ondes
Valse dans l’écume du monde …
Vague à vague pour la saisir !
Pourtant loin déjà dans tes terres
Toi reine encore en tes galops
Sur ton cheval sans aucun fer
Dévales lande comme l’eau
Chevelure battant au vent
Oui ! Tu tranches l’air de la bruine
Infinies tes courses divines
Ouvrent tes écrits si savants
Où se défont les tragédies
Au cri des mots vrais que tu dis
Et – mon attente désarmée –
Je n’oublierai ces temps jamais
Où les grains que nous partageâmes
Innervés au train de nos âmes
Remontèrent joie en nos têtes
Pour les partager : ces tempêtes
Tant cette passion a ravi
Ce moment si fort de nos vies
Qu’à la peau de vagues tendres
La tension n’a collé de cendres
Renaissance ! Je dis poème
Pour ton corps si brûlant que j’aime
O L’Héroïne de mes songes
A te le dédier quand j’éponge
Sur mes yeux toute ta présence
Où j’efface toute distance !
Alain Minod

Je ne deviens familière de ce poète que depuis toi…
Carpe diem des corps…
J’aimeAimé par 1 personne
Nous avons fait les noisettes Philippines…
J’aimeAimé par 1 personne