L’ARBRE QUI NE CACHE
RIEN DE LA FORÊT
Je vois l’arbre ouvert
des toits, des façades et des jardins
un oiseau
promène son grenier
par ses caniveaux…
Niala-Loisobleu – 30 Mai 2020

Je vois l’arbre ouvert
des toits, des façades et des jardins
un oiseau
promène son grenier
par ses caniveaux…
Niala-Loisobleu – 30 Mai 2020

Les mains prennent l’inspiration,
tu les conduis d’une maison à l’autre
cognant du bec à la porte
tu m’ouvres ton fumet
L’enfant contre ton sein sourit
pas un nuage dans l’arbre
la rivière entrejambe l’orée
à l’étage les draps se lavent au soleil
tu lisses les marguerites sous les pis des vaches pour que le cheval remonte les reins sur toute la longueur du sillon. Si l’oiseau a enlevé sa chemise c’est pour laisser son bleu prendre le soleil. J’embrasse toute la gorge par où passe mon désir de te signer la toile…
Niala-Loisobleu – 30 Mai 2020

Qu’au siphon de toute présence
L’échancrage de la douleur
Repasse le temps du bonheur
Obnubilé par la distance
Alors coule ! Cours Sentiment
Mais clouée au vif battement
Du désir en grande tension :
Si lascive vient l’intention
De repartir à l’océan
Que j’en reste assis sur céans
Or sous le auvent – aux murs
Balayés de vide et de peine –
Je veux – O Ma si fière allure –
Tout détricoter de mes chaînes
Ce battement c’est ton plaisir
Qui fuse dans toutes les ondes
Valse dans l’écume du monde …
Vague à vague pour la saisir !
Pourtant loin déjà dans tes terres
Toi reine encore en tes galops
Sur ton cheval sans aucun fer
Dévales lande comme l’eau
Chevelure battant au vent
Oui ! Tu tranches l’air de la bruine
Infinies tes courses divines
Ouvrent tes écrits si savants
Où se défont les tragédies
Au cri des mots vrais que tu dis
Et – mon attente désarmée –
Je n’oublierai ces temps jamais
Où les grains que nous partageâmes
Innervés au train de nos âmes
Remontèrent joie en nos têtes
Pour les partager : ces tempêtes
Tant cette passion a ravi
Ce moment si fort de nos vies
Qu’à la peau de vagues tendres
La tension n’a collé de cendres
Renaissance ! Je dis poème
Pour ton corps si brûlant que j’aime
O L’Héroïne de mes songes
A te le dédier quand j’éponge
Sur mes yeux toute ta présence
Où j’efface toute distance !
Alain Minod

Dans un bon courant
tes seins en avant
ont fait entrer la bonne pêche par l’estuaire
Je mettrai mes zèles d’oiseau
au chalut de cette traîne au lampe à r’ô
Niala-Loisobleu – 30 Mai 2020
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