NE ME DEMANDE PAS POURQUOI DANS CET INSTANT LA
Un instant où les yeux viennent sur les
mains, les miennes, toute une vie passée
à ramasser pour vivre la nature , l’objet, le lieu, l’animal-homme
en simple curiosité de sentir leur histoire vivre
un caillou qu’on laisse parler
les yeux posés sur un morceau de bois
le rire d’un gosse qui traverse la rue depuis une fenêtre, entre du linge qui sèche, que le vent agite à suivre
Ce village de la guerre à l’abri de la mort brutale où l’enfant découvrira le rite de la veillée funèbre, les fibres présentes qui tiennent le mort vivant. Le gosse voit les caractères mettre le théâtre dans leurs habits démodés, un vieux costume de communion, une robe qui ne demande qu’à craquer aux coutures. La cérémonie traverse le temps
J’ai rejoint les chevaux au lavoir
Bas de côte, le ruisseau est venu là garder la fraîcheur
Lieu de jeux qui grandira ceux qui feront les prochains à venir là
Grandira est la question posée ?
Mes mains sont en mesure de dire
Elles ont le modelé pour témoin, puis le bruit de la vibration, l’entente du coulé, le sauté à pieds-joints ou celui de l’élan, la course car partout celle-là, sait se mettre en avant. En portant l’image, la musique sort. Dans la rue, sous le kiosque, un bal du samedi soir, sur le rocher ou elle s’écrase, portée par un vol d’oiseau
La tempête
joie et peine toujours main dans la main
Et dans ce mouvement perpétuel la couleur plein les doigts, fol espoir d’aimer et rien d’autre.
Niala-Loisobleu – 25 Mai 2020

C’est bien la tempête de tes mains que je reconnais là dans ton poème-musique…
Et j’en connais de moins enlevées crois-moi…
Elles ont la mémoire de l’amour et la fraîcheur des couleurs…Les deux seules choses qui sont toujours en avance sur le monde…
Ce n’est pas donné à tout le monde de mener jusqu’au bout l’ambivalent attelage de l’homme et du songe..
Au centre du pré, ton cheval heureux pisse au soleil….
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Lieu de calmes bronzettes, la plage doit son sable à un crachat mis un jour par un épouvantable séisme. Ainsi avant de laisser l’homme tout détruire, la terre mit au bas en enfer. Sol y sombra.
Il fallait des mains pour répondre à chaque situation donnée. Merveilleux témoignage du prodigieux de l’existence terrestre…
Au centre de mon pré, mon cheval pisse non seulement au soleil, il débourre debout dans toutes les directions du vent…
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Me disais aussi….
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