ESPÈRE ET TREMBLE
Bien avant le printemps parfois une chaleur étrangement
lourde
S’élève vers le soir à la corne du bois sans feuilles ou près
de la rivière,
Et rôde entre les chemins creux où brûle un résidu de
soufre.
Halo des milliers d’yeux des milliers de troupeaux qui
remontèrent
Des fonds troubles du temps vers ce qui fut le tumultueux
avenir.
Espère et tremble : qui s’approche ou s’efface encore au
détour,
Couronné d’herbe rude et d’un éclat de bleu plus vif À mesure qu’en bas la nuit dissout les reflets, les réponses
A la question déployée en ton cœur comme un drapeau ?
Espère et tremble au souffle chaud qui rôde ; espère et
tremble.
Jacques Réda

Une merveille….
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Au pied de l’arbre de ville, Julie tremble-t-elle ?
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