L’EPOQUE 2020/17:ACCOSTAGE
Voici ACCOSTAGE le dix-septième de cette nouvelle EPOQUE 2020 en collaboration avec BARBARA AUZOU.

L’EPOQUE 2020/17″Accostage » – Niala – Acrylique s/toile 61×50
C’est là que j’accoste ravi
J’ai trouvé une mer où bercer
L’ardeur de vivre dans le rond d’un oui
Parce que ses yeux ont consenti
A me sourire au-delà des eaux
Obsédantes qu’elle porte en croupe
Je célèbre la pluie et l’amande ivre
Et des longues vagues vertes du mystère
Qui nous attachent si profondément
Je tire les plans d’une maison dernière
C’est un nouvel astre que j’accroche bien haut
-Elle est colline tellement par sa pourpre
Que la durée en est moins suspecte-
Et des aurores aux fenêtres
Pour qu’elle veille sur la douleur
Des jardins et sur notre complétude
D’oiseaux fiers
Barbara Auzou.
Le pèlerinage
d’une solitude qui se noie en l’autre et qui fait que l’on n’est plus jamais seul….
Une patrie perpétuelle que ce dix-sept dit charnellement…
Merci Mon…
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D’autant plus charnellement que nos deux corps voulus par toi en un seul ne cachent rien de leur fusion..
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Cet accostage est le seul endroit HABITABLE…
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L’évidence absolue en démontre non seulement la certitude mais en relève la nécessité…
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A la clavicule d’un village , cet arbre lance érectile le fruit de son énergie
Le rond de l’épaule où s’accroche l’intention claire se dispense de paravent
on ne voit pas l’oiseau d’une branche à l’autre, il tient la poutre maîtresse
L’eau, le vent, le feu s’allient pour joindre les reins de l’équin. L’airain en sortira pour magnifier l’élégance et non le vulgaire. Ce mystère se nourrit simplement du graal. Sa pugnacité part simplement de sa vérité et rien d’autre. Mais le visible reste au dedans…
Merci ma Barbara d’avoir mis ton écriture au seul profit de ma peinture. Le lieu est entier.
N-L
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