PRESENTEMENT
Clarté
d’une eau de sel
un oiseau-marin en piqué
rase le fond
et ses mers veillent
Niala-Loisobleu – 22 Mai 2020

Clarté
d’une eau de sel
un oiseau-marin en piqué
rase le fond
et ses mers veillent
Niala-Loisobleu – 22 Mai 2020
Voici ACCOSTAGE le dix-septième de cette nouvelle EPOQUE 2020 en collaboration avec BARBARA AUZOU.

C’est là que j’accoste ravi
J’ai trouvé une mer où bercer
L’ardeur de vivre dans le rond d’un oui
Parce que ses yeux ont consenti
A me sourire au-delà des eaux
Obsédantes qu’elle porte en croupe
Je célèbre la pluie et l’amande ivre
Et des longues vagues vertes du mystère
Qui nous attachent si profondément
Je tire les plans d’une maison dernière
C’est un nouvel astre que j’accroche bien haut
-Elle est colline tellement par sa pourpre
Que la durée en est moins suspecte-
Et des aurores aux fenêtres
Pour qu’elle veille sur la douleur
Des jardins et sur notre complétude
D’oiseaux fiers
Barbara Auzou.

Leurs mains jointes dans les colonies de manchots
des mâtines à l’angélus autour du sein
le ru coule sa musique de comptines, tandis que leurs yeux de billes gagnent la ronde
Pour l’habit de circonstance, comme la petite écuyère à moka montée sur la pièce, les feux d’artifice sont uniquement célestes
Son joli postérieur en avant sur l’escarpolette lancé en nouvelle-lune tire en convoi un train de chalands remplis d’enfants à la maternité de Port-Royal
Comme deux bouts inséparables d’extrémités créatives ils sont les deux genres en un seul et m’aime désir
Le pays des maisons aux épaules, des jardins que la peur abandonne, du savoir renouvelé en partage, étend ses campagnes à ses fenêtres sur pilotis, l’oiseau à la branche du hi-han de l’âne
Niala-Loisobleu – 22 Mai 2020

À Alain.
Les mots apposés par tes mains
Tu ris en moi Quel plaisir dans ta tête
M’habiller d’un jardin
Mais la nuit ne mesure rien de l’espace et la fenêtre
Lui crève les yeux
Alors tu bâtis un labyrinthe
Pour ne pas me décevoir en ce surcroît d’être
Et ce défaut premier de l’extérieur cette brèche
Que dessine la fenêtre suffit à donner un lieu
À notre demeure entoilée de lierre et de lin
Barbara Auzou.

Passées les fumées du temps la grande verrière en gare tient son prochain voyage en boîte
A l’examen la silhouette du contrôleur est à quai prête à dire
Le mouvement des marées est un acte qui franchit tout ce qui est limité, combien d’estrans me restent-ils, me siffle dans l’oreille mon vieux copain Serge
A chauler les façades, nettoyer les oreilles du vent, remonter la pendule du coq, changer les litières de ses propres volontés, trouver l’abri contre la foudre du con qui met ses doigts dans la prise, se mesure son unité de résistance
Alors la machine met son potentiel humain en service
Les mers je les ai traversé dedans et par-dessus
Oiseau rappelle-toi
Le réseau secondaire version omnibus offre au regard posé à la portière, la différence du touché pour la vue rapprochée
Paul Delvaux est pionnier en matière de locomotion humaine, le Chef du Gare en Chef…
Niala-Loisobleu – 22 Mai 2020
L’infirmière trouva ma veine remarquable
Je mis mon espoir en réponse
Niala-Loisobleu – 22/05/20

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