HERBAGE ET LIN DANS L’AUTRE
Dans l’en vers
à partir de l’endroit où les vêtements traînent
le chemin fait l’herbe plus verte
une odeur de jument monte du roman ouvert
et se lie même sans lunettes
Arrivé sous le gros tilleul
les sous-vêtements dorment en boules
j’en dirais pas autant de ce qui avait dedans
jusqu’au souffle du chien qui cogne aux tempes
Mon paysage est un repli sauvage qui méandre au soleil faune
entre les maisons accrochées dans les branches et porte sur les épaules
un besoin animal de mettre l’amante au galop dans l’herbe avec les chevaux
dans quel genre ranger mon dessin-peint à part le pris sur le vif de la trame serrée ?
En arrière-plan la proximité océane laisse flotter un besoin de traversées dans la campagne. Les petites bêtes sont assises sur les gradins de l’arène pour voir le taureau se repaître de gland du chêne
Niala-Loisobleu – 18 Mai 2020

Les mots se coupent
Nous en partageons les noyaux
l’odeur nous dessine….
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Les dents faucheuses de bretelles, la langue se fraie un chemin à l’intérieur
Comme merles nous piquons sur la chair autour du noyau
Sur les traits de crayon une senteur sanguine avance…
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