L’EPOQUE 2020/16: L’ARBRE DU MIROIR


 

L’EPOQUE 2020/16: L’ARBRE DU MIROIR

 

Après les Époques 2018 et 2019, voici le seizième de cette nouvelle Époque 2020 avec BARBARA AUZOU : L’ARBRE AU MIROIR. Merci de considérer que le poème est indissociable du tableau et vice-versa…

Que sait-on au fond du regard

D’en face une fois déroulé le marron

De la caresse pour solde de tout compte 

Q’illumine un instant une feuille noire ?

De la même race nous nous serons débattus

Avec plus ou moins d’adresse dans la mesure

Qui contrariait notre démesure

Tellement cherché encore ces vaisseaux venus

D’une autre lumière pour ne plus en descendre

S’arrimer au sommet du règne végétal

En respirer l’odorant soleil pyramidal et mellifère

Avec tous ses effets de mains à y visser son front

Depuis toi l’âme et le corps ont le même poids

Grand tour de racines autour du feu central

Les fables recommencent toujours plus promptes

Aux cendres et les oiseaux humides dans l’automne brûlé

De tes yeux sont l’arbre du miroir le miroir de l’amour

 

 

 

Barbara Auzou.

5 réflexions sur “L’EPOQUE 2020/16: L’ARBRE DU MIROIR

  1. C’est la sieste

    Les alouettes sont des tableaux blancs

    Mets ta tête dans le foin où le cheval s’embarrasse

    le sabot le plus doux

    Voici la lune

    Elle n’est ronde que parce que tu es triste

    Les roseaux sont seuls

    Et l’arbre qui endort les étoiles

    Est secoué par un nid.

    Georges Schéhadé.

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  2. Le luminaire se détend les orteils en bain
    l’estran lui s’est carrément rempli le jacuzzi
    un fond de tango pour le bouillonnement
    les yeux laisseront l’empreinte du noyau…

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  3. Deux êtres qui s’aiment ont à conquérir leur amour, à construire leur vie, et cela non seulement contre les circonstances mais aussi contre toutes ces choses en eux qui limitent, mutilent, gênent ou pèsent sur eux.
    Un amour Maria, ça ne se conquiert pas sur le monde mais sur soi-meme…Et tu sais bien, toi dont le coeur est si merveilleux, que nous sommes nos plus terribles ennemis….

    Juillet 44 Lettre D’Albert Camus à Maria Casares

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